« Ta fièvre monte brûlante et forte », « La forêt amazonienne cache ses blessures sous une épaisse couche de verdure », « Agissons ensemble, soyons responsables, pour un avenir durable et aimable »… Devant leurs familles admiratives, plus de 75 jeunes du collège La Noë Lambert de Nantes ont dénoncé haut et fort en chantant les torts que nous causons à notre environnement.
Dans le cadre du projet Des mots pour la planète, mené avec Angers Nantes Opéra en écho à la création du spectacle Messe pour une planète fragile, l’occasion leur a été donnée d’exprimer leurs convictions écologiques. Et ils ne s’en sont pas privés !
Venus à leur rencontre, les artistes Guillaume Hazebrouck et Guillaume Gatteau ont pu mesurer à quel point la préservation du vivant et le sort de notre planète concernent les jeunes. Le 24 juin prochain, ces 3 classes retrouveront avec plaisir pour une représentation scolaire, le premier, compositeur de l’oratorio Messe pour une planète fragile, et le second, metteur en scène de ce spectacle.
À raison de 6 heures d’intervention, dispensées entre le 15 et le 27 mai dernier, collégiens et artistes se connaissent désormais bien. Et c’est ensemble qu’ils ont donné libre cours à leur créativité.
Cette aventure artistique en deux étapes pour chaque classe avait été précédée de différents temps de travail menés par les professeurs. Au programme : l’apprentissage d’un chant avec leur professeure d’éducation musicale, Pauline Court, la création d’une chorégraphie par le professeur d’EPS, Nicolas Tagliaferro…
Sous la houlette des artistes, et grâce à l’accompagnement en live au piano de Guillaume Hazebrouck, chaque classe a pu aller un peu plus loin en apprenant un extrait du poème de l’autrice sud-africaine Antjie Krog sur lequel se base la création de Messe pour une planète fragile. Puis, grâce à des jeux théâtraux menés par Guillaume Gatteau, ils ont pu apprendre à poser leur voix, adopter la bonne posture pour déclamer leur texte, mesurer l’importance du regard vers le public
Des lettres pour la planète, écrites par les élèves, servaient de point d’appui à ces lectures à voix haute. Les plus propices à une transposition musicale, inventée sur le vif, ont été mises en musique et chantées par les élèves à l’occasion de la restitution qui s’est tenue dans l’enceinte de l’établissement scolaire le 2 juin. 80 personnes, parents et proches, les ont chaleureusement applaudis et félicités.
