Aviez-vous déjà imaginé qu’une mélodie puisse suivre le contour d’un paysage ? C’est ce que les Mongols racontent parfois pour expliquer l’origine du chant long.
Ce chant se dit long car les mélodies non mesurées traînent lentement d’une syllabe à l’autre, traversant parfois le temps d’un souffle une variété de techniques et ornements. Ce programme inédit permettra de vous faire entendre la beauté de ces mélismes des steppes, à l’encontre des récentes habitudes d’interprétation tendant à l’appauvrir, pour raviver la profondeur véritable de l’art de l’urtyn duu, avec deux des plus grands interprètes du genre. À leurs côtés, nous retrouverons les diphonies, les vièles et les louanges du quartet Tengerton, renouveau d’Egschiglen.
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