On parle de légèreté, de divertissement lorsque l’on évoque l’opérette ou la comédie musicale. Et il est indéniable que ces deux genres, de chaque côté de l’Atlantique, ont toujours apporté joie et bonheur à leurs publics, dans les théâtres de Broadway chers à Gershwin et Cole Porter comme sur les boulevards parisiens où s’illustrèrent Offenbach, Hervé, Messager, et tant d’autres depuis le milieu du XIX^e siècle. Mais pour être rythmées, entêtantes et durablement populaires, ces musiques n’en ont pas moins le charme nostalgique des jours heureux, sans âge désormais, dont elles veulent continuer de témoigner et que nous nous sommes appropriés depuis longtemps.

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