Les partitions brillantes et malicieuses d’un grand maestro italien, traduites dans la langue de Molière et inspirées par la vie parisienne.
Les Français l’avaient déjà adopté, réservant des triomphes à ses opéras de jeunesse. Rossini s’installa donc à Paris en 1824 et, après avoir encore régné cinq ans sur les théâtres lyriques parisiens, y profita d’une retraite, sans doute prématurée (il avait trente-sept ans), mais qu’il estimait parfaitement méritée.
Les solistes de notre concert, parmi lesquels deux jeunes mezzo-sopranos canadiennes, distinguées récemment dans leur pays, dessinent cet itinéraire français au travers des chefs-d’œuvre buffa et seria qui firent connaître Rossini à Paris, des ouvrages en français qui représentent sa magnifique contribution à l’opéra et à l’opéra-comique tel qu’on le pratiquait alors dans la capitale, et de quelques pages échappées de sa plume dans ses dernières années.
Sonate pour cordes n° 1 sol majeur
Sonate pour cordes n° 6 en ré majeur « La Tempesta »
Airs et duos extraits de L’Italiana in Algeri, La Donna del lago, La Cenerentola, Il Barbiere di Seviglia, Otello, Le Comte Ory, Le Voyage à Reims, Moïse et Pharaon, Le Siège de Corinthe, Guillaume Tell, La Regata veneziana