Titus anecdote #5

5°Le triomphe de la clarinette Elle avait fait son entrée dans l’orchestre chez Haendel et Rameau, au milieu du XVIIIsiècle. Plusieurs compositeurs de l’empire d’Autriche lui avaient confié de jolis concertos. Mais aucun ne fit autant pour la clarinette que Wolfgang Amadeus Mozart. Son concerto et son quintette, tous deux en la majeur sont des piliers du répertoire pour l’instrument, mais c’est aussi dans l’orchestre, et notamment celui de ses opéras, que Mozart a su magnifier les qualités musicales et expressives de la clarinette. Dans La Clémence de Titus l’air de Sesto, « Parto, parto » et celui de Vitellia, « Non piu di fiori », accompagné par un cousin de la clarinette, le cor de basset, en témoignent avec éloquence. A la création de l’ouvrage, les deux instruments étaient joués par le même musicien, Anton Stadler, l’un des amis les plus chers au cœur de Mozart, qui fut très applaudi [...] . Un virtuose, mais surtout un musicien inventif et inspiré.

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